- ACCUEIL
- Lettre vagabonde - 2 février 2013
Lettre vagabonde - 2 février 2013
Pépites de bien-être, perles de conseils
Mine de rien Dominique Loreau a contribué à l’amélioration de mon quotidien avec ses livres dont L’Art des listes, un support indispensable « pour simplifier, organiser, enrichir sa vie. » Des listes j’en écrivais bien sûr mais sans m’attarder à leur valeur inestimable voire leur rôle essentiel. « Les listes font partie de notre quotidien comme de notre mental. Elles nous apportent un support indispensable. […] Souvent, elles nous aident à fonctionner » soutient Dominique Loreau.
J’ai constaté que je possédais toute une série de listes : mes randonnées pédestres, les volumes de ma bibliothèque, les livres lus, les livres à acheter, les lettres envoyées et reçues et les dates d’anniversaire. Mes listes de citations remplissent plusieurs petits carnets. Bien d’autres listes s’ajoutent dont la liste d’épicerie et des courses à faire. L’art de dresser des listes n’exige aucun talent particulier mais il développe une pensée concise, une tendance à simplifier, une meilleure compréhension de soi. Les listes améliorent notre emploi du temps, font le tri dans nos occupations et contribuent à cerner nos besoins. Elles peuvent nous révéler nos moi les plus intimes.
Je suis convaincue que les listes favorisent un meilleur discernement autour de nos sentiments et de nos aspirations. Dominique mentionne que « Faire des listes, c’est savourer la vie : c’est aussi l’art d’étirer le temps, de le démultiplier, de le scander, de le mesurer à l’aide de repères, et d’en collectionner les moments à l’infini. » Chaque liste que l’on dresse est un autoportrait en quelque sorte et l’ensemble offre un bon aperçu de sa personnalité. C’est comme écrire son journal dans un style minimaliste.
L’écrivaine vit au Japon depuis une trentaine d’années. Elle a adopté une philosophie orientale dont elle s’inspire. Dominique Loreau nous invite à partager sa vie zen avec L’Art de la simplicité. Là j’ai tout simplement craqué. Elle rejoint mon leitmotiv : simplicité, simplicité. Vivre sans passer son temps à s’expliquer, à analyser et à rationaliser, voilà qui me plaît. L’Art de la simplicité est une prise de conscience non seulement sur la façon de penser mais également sur la manière de vivre. J’ai réalisé que j’avais du chemin à faire pour simplifier mon milieu de vie, à commencer par me dépouiller de mes possessions inutiles. « Se défaire de ses possessions peut aider à devenir celui ou celle que nous aurions aimé être » insiste Dominique Loreau. J’ai rempli à plusieurs reprises le bac noir et le bac bleu et je ne m’en porte que mieux. La simplicité prônée par cette femme zen a contribué à éliminer une foule d’objets encombrants et de vêtements qui ne servaient plus. Comme elle a raison de proclamer que « Ce n’est pas nous qui possédons les choses. Ce sont elles qui nous possèdent. » L’Art de la simplicité prodigue ces bons conseils contribuant à notre bien-être physique et mental. L’auteure poursuit dans la même veine avec L’Art de l’essentiel. Élaguer le superflu, ne retenir que ce qui compte vraiment pour nous. Il y a des objets qui nous aident à vivre, et ceux-là, il importe de les conserver. Ces objets font partie de notre identité.
Élaguer le superflu, que ce soit des lectures inutiles, des fréquentations pas enrichissantes, des consommations ostentatoires, des activités vides de sens nous rapproche de l’essentiel sur le chemin de la simplicité. Dominique Loreau offre une assurance qui garantit une meilleure qualité de vie.
Que l’on s’accorde pleinement ou en partie avec sa philosophie zen, ses livres contribuent certainement à améliorer notre qualité de vie. Ils sont un merveilleux bouclier contre une société de surconsommation à outrance de biens inutiles. Mais je ne deviendrai pas pour autant une femme japonaise. « Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi » me l’a confirmé. Malgré les bons conseils de l’auteure, je n’adhère pas au principe que les tâches ménagères soient réservées aux femmes. Je pardonne à la Franco-Japonaise son incartade. Un petit dernier pour me consoler et sortir de la maison, « Aimer la pluie, aimer la vie » me ramènera à un décor plus limpide et rafraîchissant. Dominique Loreau, une écrivaine qui nous veut du bien.
Ajouter un commentaire
MENU
2012
- Robert Lalonde, l'homme...
- Joanne Morency et la demeure..
- Une rencontre avec Hélène...
- Mes adieux à Aude
- Voyager à ciel ouvert
- Correspondance d’écrivains...
- L’impitoyable regard des autre
- Le Hasard et la volonté selon
- Joanne Morency - 2
- Robert Lalonde ce passeur...
- Joanne Morency, une écriture a
- L’humanité entière dans...
2008
- Et si on pouvait empêcher...
- Le rangement et ses tourments
- Jean-François Beauchemin...
- Les dinosaures sont de retour
- Une panne d’électricité pour..
- À quatre mois, déjà Chase lit
- Petit éloge d’un grand...
- Robert Lalonde, l’écrivain...
- Les coïncidences, ma rencontre
- Nancy Huston et l’amitié ou...
- Un rendez-vous manqué et...
- Et si on s’accordait le droit.
- Quand les mots nous sont conté
- Petit guide sur comment...
- Avril et Petite philosophie...
- Les petits villages
- Les grands esprits se...
- Voyageurs ou vacanciers?
- Coups d’œil sur la ville
- Joël Vernet, l’amitié...
- Qui sommes-nous devenus depuis
- Les randonnées en groupe
- L’espèce fabulatrice et des...
- Carnets de petites choses...
- Une ville, ses rues et...
- Un lac quelque part au monde
- L’Art de marcher, un art...
- Ma librairie, mon libraire
- Parent unique, pour Le fils...
- À la recherche de l’énergie...
- Ah! l’amitié, comme on y tient
- Sur le chemin des gens...
- Le grand chemin des atomes...
- Un fidèle compagnon de voyage
- À tâtons sur la carte du monde
- La géopoétique, pour habiter..
- La Gaspésie des migrations
- José Saramago et la vie sans..
- Contre vents et marées...
- Abattre des arbres, semer...
- L’arrivée de Mister Pip pour..
2007
- Une valeur certaine, les...
- Soixante ans, la poésie et...
- Stylo-plume et mémoire de...
- « Il faudrait savoir aimer...
- Le lièvre a-t-il éliminé la...
- La rentrée littéraire…
- La Saint-Valentin, un...
- Un jardinier aux moissons de..
- Une fréquentation longue et...
- Le lieu privé, une espèce...
- Merci bien, beaucoup...
- La collection Écrire ou les...
- Grand nettoyage de printemps
- Des gens que j’admire
- Trajectoire entre deux rives..
- « Un Atlas d’un monde...
- Un voyage tout en allers...
- Mais qui donc est responsable.
- À chacun son pèlerinage
- Pierre Bertrand, un philosophe
- Perdita, Denis Grosdanovitch,
- Le monde sauvage et le monde..
- Un anniversaire littéraire...
- L’irrésistible et infatigable.
- Moments magiques au bout...
- Les départs de ceux qu’on aime
- Un été, l’Abitibi et les pierr
- Une philosophie exigeante...
- Lutter en vaut-il la peine?
- L’homme qui plantait des fleur
- Les petites et les grandes...
- Le conte, une histoire pour...
- Voyage aux bouts de la vie
- Il manque quelques feuilles...
- La guerre du feu
- Y a-t-il un écrivain dans...
- Incroyable tout ce qui passe..
- Une balade de l’autre côté...
- Collision entre savoir et...
- La neige, sa magie...
- La boîte aux lettres: l’écrin.
- Les décélérateurs: une espèce.
2006
- Un village accueillant...
- Marcher à découvert en ces...
- Vincent Van Gogh, écrivain...
- Nos valeurs ne font pas...
- La rentrée littéraire, de...
- Et si les bagages façonnaient
- La nouvelle, un genre...
- Quelques déboires climatiques.
- La France me parle
- « Les couleurs de mon quartier
- Les routes… elles mènent où ?
- Des mets, des monts et...
- Les marques de l’histoire et..
- La grotte de Clamouse...
- Adieu les Lodévois
- Une voyageuse avertie
- Atterrissage forcé
- Nicole Filion « vibrante...
- La liste : une grande nécessit
- À quoi servent les vacances...
- Sommes-nous en train de...
- Ces lieux qui nous habitent
- Cherchez l’intrus
- Écrire son été...
- La forêt communicante d’Emily
- Un festival qui marche bien
- Marguerite a-t-elle été heureu
- Les drogues un commerce...
- Tournée d’automne, première...
- La traite des femmes…
- Vingt grammes de poésie
- L’incertitude, une force qui..
- Réflexion sur l’amitié
- Tournée d’automne, suite...
- Les romanciers : des créateurs
- Des objets qui nous parlent...
- À visage découvert
- La résilience, tu connais ?
- Une bibliothèque, à quoi ça...
- La compassion: un goût de cœur
- J’entends des voix …
2005
- Les rencontres de famille...
- La mode, une vie de rechange
- Les pêcheurs d’éperlans
- De bien belles rencontres
- Magie d’une rencontre
- Le train-train du temps...
- Kadhy et moi
- Dominique Demers, Mlle...
- L’écrivain qui lie
- Femmes de lettres
- Ma Petite Plaisance
- «L’intelligence du corps» ou..
- Les tête-à-tête avec Dieu
- Écrire, c’est savoir écouter
- Célébrer le pouvoir de...
- Une tante religieuse et...
- S’exprimer avec les mots de...
- Se nourrir dans sa langue...
- Une nouvelle revue acadienne..
- La chance de vieillir...
- Une première sortie de camping
- C’est quand l’enfance...
- Comme un long voyage dans le p
- Quand on a la terre...
- Quand le plus dur...
- Quand avons-nous cessé...
- Quand la visite nous tient
- Là où les jours sont comptés..
- Des fourmis dans les jambes...
- Textes inédits, auteurs...
- La vie, la mort et Antonio...
- Serge Patrice Thibodeau du...
- Quand la mémoire s’inscrit...
- La rentrée littéraire ou...
- La liseuse de tasse de thé...
- Le bonheur c’est souvent...
- Le baby boomer et...
- Pour faire provision de...
- Geneviève Robitaille et ses...
- Le français qu’on aime et...
- Quand la vie complique trop...
2004
- L’Hirondelle, un endroit...
- Les animaux dans nos vies
- Cercle littéraire la Tourelle
- Terre-Neuve d'une dérive...
- Les aléas du voyage
- C’est loin la région
- Mémoire en inventaire
- Gabriel García Márquez et...
- L’attachement, le détachement.
- C’est partout pareil. C'est...
- Les poètes, ces magiciens...
- Des raquettes aux Micmacs
- Le marché aux puces
- Le grand ménage
- Mais qui lit ?
- Là où «Les Voiliers blancs»...
- Une orgie de lecture
- L’enthousiasme ne court pas le
- Les salles d’attente lieux...
- Au pays d’Alice
- Vivre ici ou ailleurs
- Ebène, aventure africaine
- Le chemin des orignaux
- Un petit creux pour l’écriture
- Magda Szabó et la dignité...
- En voiture et Bon voyage
- Ma rencontre avec un...
- Festival autour de la lettre..
- Les bouchons
- Quand ils mourront les poètes
- Marcher pour avancer et...
- Grosse bordée littéraire...
- Une envolée au Nunavik
- Quand les mots voyagent avec..
- Ils sont partout ces...
- En Iran et aux Etats-Unis...
- Des morts et ressuscités...
- Il y a toujours quelque...
- C’est écrit dans son dossier
- À propos de bernaches et...
- Peintre de la lumière Sean...
- Lettre à un Français en mal...
2003
- France Daigle sous toutes...
- Bush et sa « busherie »
- Fausse compagnie
- Les dictionnaires
- Le journal intime
- Embrouillamini du temps
- La pensée en raquette
- Dérapage en évaluation
- La langue assassinée
- Chère Caro
- Un tour en ville
- L’entretien de liens
- Intolérance
- La tournée des quêteuses
- Le printemps à plein temps?
- Provigo + progrès = pro frigo
- Les nouveaux commandements
- Les citations
- Festival littéraire internatio
- Le chemin de l’ancêtre
- De la belle visite
- Cette mémoire qui nous dépasse
- Les têtes de violon
- Calendrier solaire, lunaire...
- La poésie
- Plages & grèves de la Gaspésie
- Place à la mort
- Une place au cimetière
- Guillaume Vigneault, écrivain
- Dernière cueillette d’automne
- Respect dilué
- L'appel des sentiers...
- Une visite à Ottawa
- Abus de pouvoir
- Parc Forillon
- Élise Turcotte, poète et...
- Salon du livre de Rimouski
- Une chambre à soi
- Raoul Duguay poète, auteur...
- Carmelle Bujold, artiste
- Cartes
- Jeter la plume au vent
- La propagande
- 2003, morceaux choisis